Dès la première loi d’aide sociale en 1969, le cas des 18-30 ans a été l’objet de vifs débats et le législateur a toujours privilégié un traitement particulier pour les jeunes. Si l’on a fait le choix de leur ouvrir le droit à la prestation, c’était à des conditions plus défavorables et notamment en leur donnant accès à un montant d’aide sociale nettement inférieur (environ le tier). Après la lutte de la taxe d’eau, l’ADDS et le FCPASQ avaient priorisé cette lutte contre la discrimination des jeunes dans le système d’aide sociale, mais c’est le (Regroupement autonome des jeunes) RAJ et des groupes similaires de jeunes qui radicaliseront le plus les actions (occupations, grève de la faim, etc…) et exposeront l’injustice des jeunes dans l’espace social. Les appuis de différents groupes sociaux se préoccupant de la santé physique et mentale des jeunes seront nombreux. Le témoignage de personnes ayant participé à cette lutte nous éclaire sur ce qui s’est passé.